Extrait /
Ce que les « maladies de femmes » nous apprennent de la représentation du féminin dans le savoir médical du XIXe siècle à nos jours
Hommes et femmes ne sont pas égaux face à la maladie. Loin de là. La médecine nous apprend que certaines maladie concernent majoritairement – parfois presque exclusivement – les femmes. Si on exclut les maladies gynécologiques qui affectent les
organes spécifiquement féminins comme parmi d’autres l’endométriose ou le syndrome des ovaires polykystiques, on peut être surpris de constater l’existence d’une forte sur-représentation de la population féminine dans certaines maladies dont les mécanismes sous-jacents ne sont pas toujours clairement élucidés notamment dans des maladies auto-immunes comme le lupus ou la thyroïdite d’Hashimoto. Cette surdétermination féminine caractérise l’hystérie, trouble connu depuis l’Antiquité, appréhendé au Moyen-âge comme …