Daniel Bergez

Gérard Garouste, Peindre avec l’irrationnel Daniel Bergez Récemment exposé dans une vaste rétrospective au Musée d’art moderne du Centre Pompidou, Gérard Garouste est un des plus grands peintres de notre temps. Son parcours riche et varié, les honneurs qu’il a reçus comme les commandes publiques qu’on lui a passées feraient aisément oublier de quelle profonde […]

Natif de Ferrare, Giovanni Boldini (1842-1931) s’installe à Florence en 1864, où il manifeste déjà un talent remarqué de portraitiste et de coloriste. C’est à cette époque qu’il s’initie à la société mondaine, où se recruteront jusqu’à la fin la plupart de ses commanditaires. Après un passage par Londres où il perfectionne son art du portrait, c’est à Paris qu’il s’installe à partir de 1871, à 29 ans.

En quelques vers, le poète Henri Michaux (1899-1984) dessine la scène originelle de son œuvre : un tête-à-tête, un corps à corps avec ce double de soi-même qu’il nomme « Malheur », et qu’il va lui falloir apprivoiser, jusque dans le renoncement. À une époque où l’on débat de la « poésie de circonstance » – dont l’épreuve de la Résistance réactivera l’ambition –, Michaux place obstinément le questionnement poétique dans l’« espace du dedans » – selon le titre qu’il donna en 1966 à l’anthologie de ses œuvres que lui avaient demandée les éditions Gallimard.

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