Nouveau numéro : L’irrationnel
Autour du thème “L’irrationnel”, des contributions d’Adrien Bouhours sur l’ésotérisme, Daniel Bergez sur Gérard Garouste (peinture), Sylvie Peyturaux sur la foi et la raison (philosophie), Sandy Hinzelin sur le bouddhisme (religion), Benoît Servant (psychanalyse), Lamara Leprêtre-Habib (cinéma) et Christian Cavaillé (philosophie).
La rubrique “Culture” revient sur le dernier livre de Le Clézio, Babylon de Damien Chazelle et Deux amis d’Antoine Vitez (m.e.s. Pascal Rambert).
Soirée de lancement du n° :
lundi 19 juin, à partir de 18h30
au Forum 104, 104, rue de Vaugirard (Paris 6e)
ouvert à tous
À paraître (mi-octobre) : L’eau
Le numéro d’Approches d’automne-hiver 2023 aura pour thème “L’eau”. Il paraîtra mi-octobre.
APPROCHES
S’interroger
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de l’inconnu
Diversifier les perspectives
Aiguiser un véritable
esprit critique

Éloge de l’incertitude – à retrouver dans Approches n°184 : L’incertitude
« Ne pas savoir de quoi demain sera fait. Ou bien, apprendre à l’occasion de circonstances inhabituelles et dramatiques, qu’en réalité on ne le sait jamais, mais qu’on l’oublie, comme on oublie la plupart du temps qu’on est mortel… alors que c’est la seule certitude dont nous disposons. Nous sommes nés un jour. Nous serons morts un jour. À l’instant où j’écris je suis vivante. Tout à l’heure, demain, qui sait. »

Du toucher ou Jusqu’où je suis – à retrouver dans Approches n°183 : Le toucher
« Il y a des corps, en effet ; et il y a mon corps. Comment le sais-je ? Vraisemblablement, parce que je ne sens pas les autres comme je sens le mien, bien que, dans les deux cas, je parle de « corps ». Mais, à répondre ainsi, j’évacue seulement ce qui est en question, savoir : les autres corps en tant qu’autres, cette altérité même qui confère à ceux-ci une signification spécifique. Qu’est-ce qui me fait croire en effet qu’il y en a d’autres ? »

Camus, Des dieux de lumière – à retrouver dans Approches : Camus
« Comme l’été provençal, Camus connaît une belle vieillesse. Peut-être parce qu’il n’a jamais quitté l’innocence de l’enfance. Par un étrange comportement, la nature nous offre en automne ses plus beaux fruits ; trois fruits mûris lentement au soleil entre 1941 et 1959 tombent du ciel aujourd’hui. C’est le temps de la moisson, celui de la savouration. »