Georges Canguilhem

Pendant la Seconde Guerre mondiale, se produisit un phénomène majeur : une effervescence qui révolutionna la psychiatrie et, au-delà, toute la société. Elle était fondée essentiellement sur trois piliers : une décolonisation et une libération de la folie, une humanisation des soins, le primat de la vie collective sur la vie individuelle.

« En choisissant ce thème, nous avons cherché à nous confronter non pas aux différentes variations de ce qui est appelé la folie, mais au renversement du processus de destruction engendré par l’enfermement en un processus, inconscient le plus souvent, d’imagination créative hors normes.

Qu’est-ce qui conduit ceux qui ont été internés de force dans des institutions psychiatriques à résister non pas en essayant de s’échapper de leur condition, mais en libérant par l’art une vie emprisonnée ? »

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