Sylvie Peyturaux

L’eau occupe une place importante dans le roman Au cœur des ténèbres1 du polonais Joseph Conrad. Tantôt désiré, tantôt craint, le fleuve Congo est un personnage incontournable de ce récit de voyage. Mémoire silencieuse, le Congo conserve, dans ses eaux sombres, les corps de ceux qui y gisent et les secrets honteux des membres de l’administration coloniale. Au XIXe siècle, le rôle de ce fleuve fut en effet essentiel dans l’annexion territoriale. C’est avant tout par bateaux que les voyageurs ont cherché et découvert, au bout d’une longue traversée, les espaces à s’accaparer.

Il y a en l’eau quelque chose qui inquiète et séduit, en raison de son équivocité, symbole de vie et de mort, du temps qui passe et de l’oubli.

De la raison et de la foi Sylvie Peyturaux Ouvrage remarquable de complexité, les Pensées se présentent comme une apologie de la religion chrétienne. Si le libertin – l’incroyant – n’est sans doute pas le seul interlocuteur de Pascal, de très nombreux fragments lui sont pourtant destinés, à commencer par le célèbre Pari1. Cependant, il

Dans Recherche de la pureté, Giono dessine les contours d’un pacifisme rigoureux, soutenant qu’aucune cause, pas même la défense de la paix, ne justifie la guerre, aucune guerre n’est légitime, toutes sont vaines, toutes ont été faites « pour rien ». En effet, écrit-il, la guerre est « tout simplement le contraire de la paix. C’est la destruction de la paix. Une destruction ne protège ni ne construit ce qu’elle détruit ».

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