Nouveau numéro : La vieillesse
Autour du thème de « La vieillesse », des contributions de Emilie Malenfant (histoire), Erika Natalia Molina-Garcia (phénoménologie), Xiaolin Chen (littérature), Dominique Tabone-Weil (psychanalyse), Ziqian Xiao sur Diderot (littérature), Nathalie Ferrand sur l’œuvre de Philippe Jaccottet (littérature), Michèle Pizza d’Olmo à propos d’Alzheimer (clinique) et Yakoub Abdellatif. (poème).
La rubrique « Culture » mentionne deux expositions (Nicolas de Staël et Brieuc Maire), une étude sur les représentations de la Shoah au cinéma, et présente des livres de Gabriela Couturier (Déracinements), Guiliano da Empoli (Les Ingénieurs du Chaos) et Patrick Modiano (La Danseuse).
À paraître (mi-octobre) : Le féminin
Le numéro d’Approches de l’automne-hiver 2024 aura pour thème « Le féminin ». Il paraîtra mi-octobre 2024.
APPROCHES
S’interroger
Douter
pour étudier
Rechercher
Aller à la rencontre
de l’inconnu
Diversifier les perspectives
Aiguiser un véritable
esprit critique
Éloge de l’incertitude – à retrouver dans Approches n°184 : L’incertitude
« Ne pas savoir de quoi demain sera fait. Ou bien, apprendre à l’occasion de circonstances inhabituelles et dramatiques, qu’en réalité on ne le sait jamais, mais qu’on l’oublie, comme on oublie la plupart du temps qu’on est mortel… alors que c’est la seule certitude dont nous disposons. Nous sommes nés un jour. Nous serons morts un jour. À l’instant où j’écris je suis vivante. Tout à l’heure, demain, qui sait. »
Du toucher ou Jusqu’où je suis – à retrouver dans Approches n°183 : Le toucher
« Il y a des corps, en effet ; et il y a mon corps. Comment le sais-je ? Vraisemblablement, parce que je ne sens pas les autres comme je sens le mien, bien que, dans les deux cas, je parle de « corps ». Mais, à répondre ainsi, j’évacue seulement ce qui est en question, savoir : les autres corps en tant qu’autres, cette altérité même qui confère à ceux-ci une signification spécifique. Qu’est-ce qui me fait croire en effet qu’il y en a d’autres ? »
Camus, Des dieux de lumière – à retrouver dans Approches : Camus octobre 2013
« Comme l’été provençal, Camus connaît une belle vieillesse. Peut-être parce qu’il n’a jamais quitté l’innocence de l’enfance. Par un étrange comportement, la nature nous offre en automne ses plus beaux fruits ; trois fruits mûris lentement au soleil entre 1941 et 1959 tombent du ciel aujourd’hui. C’est le temps de la moisson, celui de la savouration. »