La « Guerre » misérable de Louis-Ferdinand Céline, Philippe Reliquet
Une lecture de “Guerre”
de Louis-Ferdinand Céline, par Philippe Reliquet
Une lecture de “Guerre”
de Louis-Ferdinand Céline, par Philippe Reliquet
Une lecture de “Réconcilier la France. Une histoire vécue de la nation”
de Jean Daniel par Guy Samama
Ce n’était plus la guerre, ce n’était pas non plus vraiment la paix. C’était quelque chose à mi-chemin des deux. À mi-chemin de tout, dans l’espace autant que dans le temps.
Ce n’était plus la guerre, ce n’était pas non plus vraiment la paix. C’était quelque chose à mi-chemin des deux. À mi-chemin de tout, dans l’espace autant que dans le temps.
Le mot « culture », alors que je faisais mes études, que je me cultivais, et même que je commençais d’enseigner, ne revêtait pas pour moi une importance capitale ; il ne faisait pas partie des mots qui m’étaient chers. Peut-être parce que j’y voyais justement un de ces mots fétiches de l’humanisme classique dont je ne voulais pas « ânonner en chapelet la rengaine », pour reprendre très exactement ce que je viens d’entendre.
Natif de Ferrare, Giovanni Boldini (1842-1931) s’installe à Florence en 1864, où il manifeste déjà un talent remarqué de portraitiste et de coloriste. C’est à cette époque qu’il s’initie à la société mondaine, où se recruteront jusqu’à la fin la plupart de ses commanditaires. Après un passage par Londres où il perfectionne son art du portrait, c’est à Paris qu’il s’installe à partir de 1871, à 29 ans.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, se produisit un phénomène majeur : une effervescence qui révolutionna la psychiatrie et, au-delà, toute la société. Elle était fondée essentiellement sur trois piliers : une décolonisation et une libération de la folie, une humanisation des soins, le primat de la vie collective sur la vie individuelle.
Tout un régiment qui défend un village devant l’occupant pour sauver la vie d’un soldat. Une jeune femme partant dans les montagnes pour surmonter sa dépendance à l’alcool. Un groupe menant la résistance face à une intelligence artificielle hors de contrôle dans un futur post-apocalyptique. Guerre, mission, défi, séparation, maladie… Affronter quelqu’un, quelque chose ou lutter contre soi-même. Le cinéma est truffé de combats en tout genre.
Pierre Buraglio, artiste de grande réputation, présenté dans de nombreux musées et régulièrement exposé en galeries, est né en 1939. Parmi ses sources d’inspiration, souvent politiques, la guerre a joué un rôle important. Son père a été longuement prisonnier de guerre durant son enfance, et l’absence, la conjuration des risques qu’il encourrait, son retour ont profondément marqué Buraglio.
Repensant à la plus grande partie de ma vie professionnelle, durant laquelle j’ai poursuivi une double activité, de psychiatre chef de service dans un hôpital de jour soins études d’une part, de psychothérapeute psychanalyste en cabinet libéral de l’autre, j’ai constaté que la première me semblait souvent infiniment plus fatigante.